Revoir en vidéo | Inflation, reste à dépenser, territoires : où a-t-on les budgets les plus serrés ?

A revenu donné, où dépense-t-on le plus pour se loger, se déplacer et se nourrir ? Et que reste-t-il aux ménages une fois qu'ils ont fait face à ce type de dépenses ?

En fonction de l'endroit où ils vivent, les ménages français font face à des prix différents, en particulier pour se loger. Ils font face également à des contraintes et donc à des coûts différents, notamment en termes de déplacement.

Les prix ont par ailleurs beaucoup augmenté ces cinq dernières années. En moyenne, la hausse du coût du panier {alimentation + logement + transport} entre 2017 et 2022 peut être évaluée à 16 % environ, avec des fortes disparités d'un produit à l'autre. Les hausses les plus spectaculaires concernent les énergies fossiles avec des hausses souvent supérieures à 50 % et ayant pu atteindre jusqu'à 140 % pour le fioul domestique. A titre de comparaison, au niveau macro-économique, le revenu disponible brut des ménages a progressé sur la même période de 15%, avec bien évidemment de fortes disparités d’un ménage à l’autre.

Quels sont les ménages les plus touchés par la hausse des prix ? Et avec quelles conséquences sur leur « reste à dépenser » ?

Pour répondre à ces questions, nous avons organisé un webinaire lors duquel Pierre-Yves Cusset a présenté les résultats des travaux qu'il a co-écrits et publié en février : Restes à dépenser et territoires et Alimentation, logement, transport : sur qui l'inflation pèse-t-elle le plus ?