Aujourd’hui en France, 18 % des espèces évaluées dans la Liste rouge nationale sont considérées comme éteintes ou menacées et seulement 20 % des habitats reconnus d’intérêt communautaire par l’Union européenne sont dans un état de conservation favorable.
L’ensemble des pouvoirs publics, de la société civile et des citoyens est invité à agir à tous les niveaux pour faire face à cette extinction massive des espèces, conséquence directe de l’activité humaine.
Les entreprises doivent faire leur part dans les défis majeurs à relever et prendre en considération leurs impacts sur la biodiversité.
Quels sont ces impacts ? Quels liens entre activités économiques, pressions et impacts ? Comment évaluer l’empreinte biodiversité des entreprises ? La biodiversité est-elle un enjeu et un risque identifié par les entreprises ?
Plusieurs rendez-vous internationaux viendront inscrire la biodiversité au cœur du débat public et des négociations multilatérales. Dans ce contexte et à la demande de la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, la Plateforme RSE a étudié la prise en compte de l’enjeu de la biodiversité dans le reporting extra-financier des entreprises, identifié les bonnes pratiques et formulé des recommandations. Les travaux lui ont été remis le 6 mars 2020.
Sylvain Boucherand, vice-président de la Plateforme RSE et animateur du groupe de travail, et Sandrine Cadic, France Stratégie, vont ont présenté ces analyses et ont débattu, avec vous, sur ces questions.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter l'avis.
