Alors que sa mise en œuvre concerne les entreprises donneuses d'ordres et sociétés mères (à partir de 5 000 salariés en France pour les entreprises françaises et 10 000 salariés en France pour les entreprises étrangères), quel constat peut-on dresser 3 ans après son adoption ? Quel bilan en tirent les parties prenantes ? Quelles perspectives européennes se dessinent en 2021 ?
La Plateforme RSE a organisé un séminaire afin de mettre en valeur les initiatives de certains de ses membres concernant la mise en œuvre de la loi française. Frédérique Lellouche, présidente de la Plateforme RSE, a introduit et animé le débat.
A cette occasion ont été présentés :
- le radar de la vigilance à l’initiative du CCFD-Terre solidaire / Sherpa, par Lucie Chatelain, chargée de plaidoyer et contentieux de l’association sherpa et Swann Bommier, chargé de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire ;
- le 3e bilan des plans de vigilance par Entreprises pour les droits de l’homme (e-dh) par Laurent Lhopitallier, président de l’association e-dh et Charlotte Michon, déléguée générale de l’association e-dh ;
- l’objectif et la démarche du Prix du meilleur Plan de vigilance du FIR-A2 par Grégoire Cousté, secrétaire général du Forum pour l’Investissement Responsable (FIR) et Patrick Viallanex, consultant partenaire chez A2 consulting.
Odile Roussel, représentante spéciale de la France pour la RSE, a apporté un éclairage institutionnel concernant les travaux en cours au niveau européen et international. Les invités ont été amenés à débattre de leurs points de vue, ainsi que de leurs attentes respectives.
Enfin, Dominique Potier, député, rapporteur de la loi du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance, a été invité à réagir et à conclure les échanges.