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Publié le
Mercredi 03 Juillet 2024
Réunis en Assemblée plénière ce 1er juillet, les membres de la Plateforme RSE [1] ont souhaité adopter une position commune autour des principes fondamentaux qui les relient et rendre cette dernière publique.

Installée par le Premier ministre au sein de France Stratégie en 2013, la Plateforme RSE, plateforme nationale d’actions globales pour la responsabilité sociétale des entreprises,  regroupe  cinq collèges  représentatifs des parties prenantes à la RSE[2] Elle émet des avis sur les questions qui lui sont soumises et formule des recommandations sur les questions sociales, environnementales et de gouvernance soulevées par la responsabilité sociétale des entreprises. Espace de dialogue, de concertation et de construction de propositions, sa mission est de promouvoir la RSE à travers les politiques publiques comme à travers le soutien aux initiatives volontaires des acteurs privés, valoriser les pratiques exemplaires et favoriser la concertation des parties prenantes en amont et en appui aux négociations de normes internationales.

Les membres de la Plateforme RSE, au vu d’une situation politique tourmentée, et d’élections dont l’enjeu est décisif pour l’avenir de la France, rappellent les principes fondamentaux auxquels ils sont attachés: l’amélioration de la gouvernance des entreprises et des relations et conditions de travail, le respect des droits de l’Homme, la transition écologique, la loyauté des pratiques et la protection des consommateurs, le développement local.

Selon ces principes révisés en 2020, le thème de la responsabilité sociétale des entreprises, porte des enjeux essentiels pour la société du XXIème siècle. Dans un monde global et dérégulé, celles-ci sont des acteurs majeurs du changement. Le défi qu’elles doivent relever, aidées par toutes les parties prenantes, est de remettre l’Homme et la Planète au cœur de leurs préoccupations et de leurs mécanismes de prise de décision.

Depuis 25 ans, la RSE a été complétée par de nombreux textes issus de propositions françaises et de différentes législations européennes qui toutes contribuent à l’élaboration d’une économie et d’une société plus durables. Ses membres réaffirment :

  • Leur attachement aux trois piliers du développement durable, et particulièrement à la dimension de la lutte contre les inégalités et à celle de l’inclusion qui doivent être intégrées aux politiques environnementales.
  • Leur vigilance quant au respect de la signature de la France particulièrement en ce qui concerne les grands textes sur l’environnement, à commencer par l’Accord de Paris, et aux institutions européennes.  
  • Les valeurs éthiques portées par la Plateforme, en particulier la lutte contre les discriminations énoncée dans l’article premier de la Constitution qui garantit « l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion ».
  • Le caractère essentiel du dialogue entre toutes les parties prenantes des entreprises, dans un esprit de coopération et d’innovation.

 


[1] En dehors du pôle des institutions publiques tenu au devoir de réserve.

[2] Administrations compétentes, organisations représentant les entreprises et le monde économique, organisations syndicales de salariés, société civile et acteurs de  la recherche, un député et un sénateur.

 

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