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Donner une valeur à l’action pour le climat, c’est se placer du point de vue de l’intérêt général : c’est reconnaître la valeur pour la collectivité des actions publiques et privées de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Cette valeur aide l’État et les différentes parties prenantes à définir les actions sectorielles et les investissements les plus pertinents pour atteindre l’objectif climatique – et les lancer au bon moment.
La valeur proposée est revue en hausse : la valeur cible s’établirait à 250 €/tonne de CO2e en 2030.
- Concrètement, une valeur de 250 €/tonne de CO2e en 2030 signifie que toute action permettant de réduire les émissions et ayant un coût inférieur à 250 €/tonne de CO2e fait sens pour la collectivité et doit donc être entreprise. C’est le cas par exemple de nombreuses actions de rénovation thermique des bâtiments.
- Concrètement, une valeur à 250 €/tonne de CO2e signifie qu’il faut créditer la rentabilité d’un projet d’investissement public (de transports collectifs par exemple) de 250 € pour chaque tonne de CO2e qu’il permet d’éviter.
Concrètement, il faut imaginer toutes les actions possibles permettant de prendre en compte cette valeur. Une fois les actions sélectionnées (développement du véhicule électrique, de la biomasse, des énergies renouvelables chaleur, des travaux d’isolation, etc.), c’est aux acteurs publics de déterminer les meilleures mesures à mettre en place pour les déclencher lorsqu’elles ne sont pas spontanément rentables pour les acteurs privés. La valeur de l’action pour le climat ne préjuge pas de la bonne combinaison de mesures qui relève de considérations sociales, budgétaires, industrielles. En particulier, cette valeur ne signifie pas qu’il faille instaurer une taxe carbone de 250 €/tonne à cet horizon.