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Webconférence - Intelligence artificielle et travail : sommes-nous prêts ?

L’intelligence artificielle (IA) fait l’objet de beaucoup de fantasmes et de craintes, notamment parce qu’elle permet d’autonomiser de manière accrue des tâches, jouant ainsi un rôle majeur dans les mutations du travail.

Publié le : 29/06/2018

Mis à jour le : 25/01/2025

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Le rapport commandé par France Stratégie, à la demande de la ministre du Travail et de la secrétaire d’État au Numérique, analyse les effets de l’IA sur le travail, les compétences, et les métiers dans trois secteurs : santé, banque, et transport. Il repose sur une soixantaine d’auditions d’experts et de parties prenantes.

  1. Contexte et objectifs :
    • L’IA suscite des fantasmes et des craintes, notamment sur la substitution totale du travail humain par des machines. Cependant, les études disponibles ne dégagent pas de consensus clair.
    • Ce rapport vise à évaluer l’impact réel de l’IA sur l’organisation du travail, les compétences, et les métiers dans les secteurs étudiés.
  2. Principaux enseignements :
    • Santé : L’IA améliore le diagnostic, la prévention, et la personnalisation des traitements, mais elle ne peut pas remplacer les interactions humaines nécessaires dans la relation médecin-patient. Elle exige des compétences accrues pour interpréter et contrôler ses recommandations.
    • Banque : L’IA optimise les tâches répétitives et renforce le rôle des conseillers sur l’accompagnement personnalisé des clients. Elle nécessite de nouvelles compétences sociales et techniques.
    • Transport : Les véhicules autonomes de niveau 4 (circulation limitée) et la maintenance prédictive montrent un potentiel de transformation, avec des impacts sur l’emploi, notamment une demande croissante en supervision et en proximité.
  3. Recommandations :
    • Développer les compétences transversales (communication, négociation, adaptation) pour favoriser la complémentarité homme-machine.
    • Former les professionnels pour maîtriser et critiquer l’usage des outils IA.
    • Garantir une acceptabilité sociale de l’IA par des efforts de transparence et d’éducation.
    • Intégrer l’IA de manière progressive et adaptée aux spécificités sectorielles.

L’IA offre des opportunités significatives, mais son déploiement exige une gestion attentive des compétences, des régulations adaptées, et une mise en place d’environnements de travail équilibrés pour éviter des risques tels que l’épuisement cognitif.

On parle d’une technologie qui, en automatisant certaines tâches, va se substituer au travail humain et ainsi transformer sa valeur ajoutée. Mais ce qui va jouer sur les mutations du travail, ce n’est pas tant l’existence de l’IA ou ses progrès mais la manière dont elle sera déployée dans les organisations du travail, les gains de productivité attendus et le degré de complexité des tâches qui composent un métier.

Quels sont les avantages et les risques si l’IA se diffuse largement dans nos environnements professionnels ? Quels effets sur les métiers, les compétences, les organisations et les conditions de travail ?

Trois secteurs : les transports, le secteur bancaire et la santé ont été passés au crible par le rapport de France Stratégie pour évaluer les effets sur les métiers, les compétences, les organisations et les conditions de travail. Ce rapport apporte des éclairages dans le secteur de la santé, de la banque et des transports. Il propose plusieurs pistes de recommandations axées principalement sur le développement des compétences lié à l’IA et à la robotisation.

Le vendredi 29 juin Julia Charrié et Salima Benhamou vous ont présenté leurs analyses et ont débattu, avec vous, sur ces questions.

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