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Quelles valeurs monétaires accorder à la biodiversité ?

Quelle valeur monétaire accorder à la biodiversité ? Quelles sont les limites d’un tel calcul ?

Cette analyse met en lumière la nécessité de combiner les évaluations monétaires de la biodiversité avec d’autres approches non monétaires, afin de prendre en compte l’ensemble des valeurs relatives à la biodiversité.

Publié le : 18/12/2024

Mis à jour le : 24/02/2025

Quelles valeurs monétaires accorder à la biodiversité ?

Quelles valeurs monétaires accorder à la biodiversité ?

Les écosystèmes fournissent des services écosystémiques essentiels, dont certains ont été évalués à l'échelle de la France. 

La valeur monétaire de ces services est comprise entre 18 et 49 milliards d'euros par an, soit jusqu'à 1,8% du PIB national.

 

Quelles valeurs de la nature au-delà des valeurs d'usage ?

Bien que ces valeurs soient significatives, elles ne reflètent qu'une partie des multiples valeurs associées à la biodiversité. 

Les raisons de protéger la nature sont multiples, tout comme les valeurs accordées à la biodiversité :

  • Elle constitue un patrimoine naturel précieux
  • Elle est essentielle au maintien des équilibres écologiques
  • Elle inspire nos sociétés et enrichit nos cultures
  • Sa préservation répond à des principes éthiques fondamentaux.

La contribution de la pollinisation à la production agricole est estimée entre 0,5 et 3,8 milliards d'euros par an. 

 

Une évaluation monétaire avec des limites

Cependant, l'évaluation du service de pollinisation  ne prend pas en compte les valeurs de non-usage : ainsi, ne sont pas évaluées la valeur patrimoniale des pollinisateurs, ni leur contribution à la stabilité et au fonctionnement de nombreux écosystèmes. 

Par conséquent, ces données ne permettraient pas de décrire de façon satisfaisante la contribution de nature à la richesse nationale au sein des comptes de l'environnement. 

 

Un outil à prendre en compte dans la planification écologique

« L'évaluation monétaire peut ainsi éclairer des décisions publiques ou privées ayant un impact sur l'état des écosystèmes et services écosystémiques. Les limites méthodologiques de ces évaluations peuvent amener à les compléter par des approches non monétaires intégrant l'ensemble des valeurs relatives à la biodiversité, et permettant ainsi de renforcer l'acceptabilité des décisions. » - Eric Tromeur, Chef de projet à France Stratégie.

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