Rapport

Les compagnies aériennes européennes sont-elles mortelles ?

Le rapport de l’équipe dirigée par Claude Abraham livre ici une prospective à vingt ans de ce que pourraient devenir les compagnies aériennes européennes et des risques auxquels elles doivent faire face. Ses analyses fournissent aux pouvoirs publics les éléments d’une politique à longue portée en matière de transport aérien.

Publié le : 16/07/2013

Mis à jour le : 03/01/2025

Temps de lecture

6 minutes

Les grandes compagnies aériennes européennes sont aujourd’hui confrontées à de multiples défis :

  • l’environnement institutionnel est en pleine mutation, reflet de la mondialisation des échanges et de l’essor des puissances émergentes ;
  • la concurrence se développe, tant sur le court et le moyen courrier, à l’échelle des continents, que sur le long-courrier, à travers le monde ;
  • les prix ont commencé à intégrer les externalités environnementales. Avec le cadre réglementaire, les incitations fiscales pèsent de plus en plus dans les décisions stratégiques des entreprises ;
  • les besoins de financement sont considérables dans une activité fortement capitalistique, où tout retard dans la modernisation de la flotte se traduit par une perte de compétitivité.

La redistribution des cartes entre compagnies aériennes a débuté aux États-Unis avec la déréglementation lancée par l’administration Carter en 1978. Elle s’est étendue à l’Europe. Aujourd’hui, de nouveaux acteurs émergent, venant de zones géographiques en pleine croissance. Parmi les géants actuels, certains déjà sont de création récente et ont connu une progression fulgurante. Car il s’agit bien là d’un combat de géants : l’histoire montre que les plus grandes compagnies peuvent disparaître faute de s’être adaptées à un nouveau contexte économique mondial.

L’époque où l’avion était le moyen de transport d’une élite, pionnière, aisée, est révolue. La compagnie nationale faisait alors figure d’instrument obligé dans la panoplie d’un État cherchant à rayonner dans le monde. Depuis, le transport aérien s’est démocratisé, et il faut s’en féliciter. Mais cela change les termes de la concurrence : le moyen-courrier devient souvent low cost et le long-courrier est un marché que les compagnies aériennes d’Asie et du Golfe veulent conquérir par des offres commerciales agressives et de qualité en prenant appui sur un positionnement géographique avantageux.

Plusieurs de nos voisins ont vu leur compagnie porte-drapeau perdre son autonomie, voire disparaître. Trois pays, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, ont réussi jusqu’à présent à conserver leur compagnie historique. Chacune d’entre elles s’est renforcée et a construit une alliance avec des partenaires du monde entier. Mais leurs difficultés, notamment financières, sont réelles.

Sans être le seul facteur d’évolution, les politiques publiques auront un impact incontestable sur leur avenir.

Dans ce contexte le rôle des gouvernements n’est pas de faire obstacle à la concurrence en vue de protéger les compagnies aériennes existantes. Mais il est d’assurer que les conditions de cette concurrence sont équitables, tant à l’intérieur de l’espace européen qu’entre compagnies européennes et non européennes.

Les compagnies aériennes européennes sont-elles mortelles ?

Fragilisée depuis les attentats du 11 septembre le transport aérien est aujourd'hui victime de l'économie mondiale l'ouverture à la concurrence à la fin des années 90 a redistribué les cartes de ce marché en pleine mutation le commissariat général à la stratégie à la prospective dresse le nouveau paysage du ciel européen il ne reste aujourd'hui parmi les grands pays que trois grands groupes le groupe air France KLM le groupe anglais âgés qui comprend british Airways et Iberia et la Lufthansa il ya trente ans il n'y avait une compagnie aérienne par pays par revanche on a vu naître depuis une quinzaine d'années très nombreuses nouvelles compagnies les plus célèbres étant les deux grands low cost que son Ryanair et easyJet qui ont effectivement amener sur le marché un bouleversement total montée en puissance des compagnies d'asie des pays du golfe agressivité commerciale des low cost les temps sont durs pour les compagnies européennes à tel point que Ryanair transporte aujourd'hui plus de passagers d'air France KLM le pire scénario de la note d'analysé prévoit d'ailleurs une disparition de la plupart des compagnies historiques à l'horizon 2030 pour éviter une telle situation le rapport formule trois propositions évitez l'alourdissement des charges et des taxes qui pèsent sur les compagnies européennes assurer une plus grande équité dans la concurrence peser le pour et le contre avant de permettre aux compagnies étrangères d'exploiter une ligne aérienne longtemps et ça a été extrêmement réglementé ce qu'on appelle les droits de trafic c'est-à-dire l'autorisation d'exploiter une ligne d'un point à un autre si on libéralise ça veut dire que n'importe quelle compagnie du monde peuvent venir librement exemple sur paris new York ça voudrait dire que des compagnies chinoises ou asiatiques pourraient venir sans aucune condition concurrencer les compagnies européennes américaine les pouvoirs publics devront donc se montrer vigilants pour préserver la rentabilité du transport aérien européen la libéralisation a été très large nous pensons que le moment est venu s'interroger sur sa poursuite et d'éviter effectivement de de libéraliser de nouveaux marchés sans s'assurer à chaque moment que les avantages à la fois pour les usagers et les compagnies l'emportent sur les inconvénients on a beaucoup couvert faut-il ouvrir encore beaucoup davantage la question qu'ils ont c'est peut-être mais pas n'importe quand pas n'importe où pas n'importe comment

Auteurs

Président

Rapporteur

Rapporteur

Coordinateur

Téléchargement

Citer ou exporter

Citer cette publication

Autres options d'export

Pour aller plus loin

Suivez-nous sur les réseaux sociaux et Abonnez-vous à notre lettre d’information