Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective et la Direction générale de la Cohésion sociale ont le plaisir de vous convier à un débat autour du livre de Alain Touraine : La fin des sociétés
Avec la participation d’Alain Touraine, Barbara Cassin (Philosophe, Directrice de recherche au CNRS et Directrice de la Revue des Femmes-Philosophes de l’UNESCO), Jean Louis Laville (Sociologue et Économiste, Professeur au Conservatoire des arts et métiers) et Jean Pisani-Ferry (Commissaire général à la stratégie et à la prospective).
Jeudi 26 septembre 2013 de 18h30 à 20h00
au Commissariat général à la stratégie et à la prospective – Salle Guillaumat – 18 Rue de Martignac – 75007 Paris
Débat animé par Christophe Fourel, chef de la Mission analyse stratégie de la DGCS.
Dans son dernier ouvrage, la réflexion d’Alain Touraine prend comme point de départ la crise économique qui secoue le monde depuis désormais cinq ans. Dans ce cadre économique morose, les institutions, aussi variées qu’elles soient, famille, école, entreprise, politique semblent dépassées et inaptes à refléter les positionnements actuels des citoyens et à répondre à leurs attentes. Les sociétés paraissent s’effondrer sur elles-mêmes, leurs propres structures perdant légitimité et pertinence dans un monde où les changements sont chaque jour plus rapides.
Ce livre ne prend pas pour autant le parti du fatalisme généralisé. Bien au contraire, l’auteur fait sien le principe selon lequel toute fin est aussi un commencement. Aux quatre coins du monde, des mouvements, plus ou moins spontanés, plus ou moins organisés, plus ou moins politiques se rassemblent. Des militants des Printemps arabes aux indignés de la Puerta del Sol à Madrid, nombreux sont ceux qui cherchent à peser sur l’avenir.
Alain Touraine, référence dans le champ sociologique s’est fait connaître pour ses nombreux travaux en lien notamment avec les mouvements sociaux. Il a dans ce domaine apporté à la sociologie française une nouvelle classification différenciant des mouvements classiques, ceux qu’il appelle, les nouveaux mouvements sociaux. Ils correspondent aux luttes apparues progressivement à partir des années 1960-1970 telle que la lutte pour l’égalité homme-femme ou bien encore la thématique environnementale et qui traduisent l’apparition de nouvelles formes de militantismes.